Antonio Castro, né en 1915, âgé de 99 ans lors de l’entretien, est un des derniers témoins de la guerre d’Espagne.
Il raconte son engagement au sein de la 11e brigade internationale composée d’Espagnols républicains et d’Allemands opposants d’Hitler.
On apprend que les réfugiés espagnols furent mis dans des camps de concentration et utilisés successivement par Daladier, Pétain et les Allemands pour construire « La route des Espagnols » et faire différents travaux payés 50 centimes par jour.
Artificier dans les carrières, il détourne de la dynamite pour le maquis du Vercors et rencontre sa femme dans une réunion du parti.
Réfugié politique après la guerre pour ses faits d’armes, il a ensuite travaillé comme cartouchier dans la construction des barrages.
Entretien réalisé le 23 juin 2014 avec l’aide précieuse de sa fille Nora Castro Carmona.
L’accent franco-andalou demande une attention prononcée, mais il s’agit d’un témoignage exceptionnel.