LE COR - LA CORNE D'APPEL
Roland à Roncevaux soufflant dans son cor!!! 
       Les représentations de cors sont nombreuses. Constitué d'une corne évidée  dont l'extrémité pointue a été coupée afin de former une embouchure, l'instrument apparaît en toute circonstance, remplissant une fonction de signal. 
L'archéomusicologue Lionel Dieu développe une étude  sur les cornes et trompes d'appel à :
http://apemutam.free.fr/liste.htm
                                               
 Vitrail de Roland
Cathédrale de Chartres - XIIIe s.

Souvent, les cors sont   taillés dans une corne de vache plus ou moins longue.
Instrument réalisé par Pierre-Alexis Cabiran

Film


Taillé dans une défense en ivoire, il prend le nom d'olifant. 
L' OLIFANT  du PUY
Musée CROZATIER
(photo APEMUTAM) 
Détail
de
l'embouchure
C'est alors un isntrument de valeur, appartenant presque toujours
au trésor d'une cathédrale  ou d'une abbaye.


Mais les vestiges  mis à jour par les archéologues sont ceux d'instruments façonnés dans l'argile.
Dès le néolithique, ils étaient utilisés.
Cor néolithique réalisé par François MOSER

Les vestiges médiévaux permettent de montrer leur diversité de formes et de taille.
Cor  réalisé par François MOSER
cor en terre
Cor  réalisé par Marie PICARD
 
Au XIIIe et XIVe siècles, de grands cors en argile apparaissent.
Cathédrale de Rouen - XIVe s. (restauré)

    Après la (ré)apparition de la trompe en métal, au XIII° siècle, l'instrument n'apparaît plus dans l'iconographie que dans des scènes de chasse. Mais il est à l'origine d'un instrument aux plus larges  possibilités : le cornet à bouquin.

Livre de la chasse
de Gaston Phebus
XV° siècle


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Révisé le 19/07/2007