Aragon |
 La MUSE |
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Les deux instruments ici photographiés ( ils portent là le nom de "zamr") sont originaires de Tunisie. Ils sont caractéritiques de ces petits instruments au son son puissant, très facilement réalisables dès lors que l'on possède du roseau. |
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Ces instruments ont une origine ancienne attestée.
Les travaux menés
par Pierre-Alexis
Cabiran et Lionel
Dieu ont permis de mettre en évidence l'importance de
ces instruments avant l'arrivée de la cornemuse
et de la chalemie.
Partant des vestiges trouvés lors des fouilles sur le site archéologique de Charavines, ils ont démontré qu'ils sont très fréquemment représentés aux mains des musiciens figurés dans l'art roman et qu'ils peuvent prendre des formes variées. |
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Un pavillon en corne est parfois ajouté à l'extrémité de l'instrument pour amplifier le son.
et sa reconstitution par P.A. Cabiran |
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On trouve fréquemment des chalumeaux doubles permettant une plus grande puissance.
Sculpture de
l'église de Jugazan (photo : APEMUTAM)
et sa reconstitution
par P.A. Cabiran
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L'anche est parfois enfermée dans une "capsule" en
corne,
comme pour le 'pibcorn" du Pays de Galles ou
l'Alboka du Pays basque (Euskadi). Cette capsule est parfois constituée d' une coloquinte. Le chalumeau est parfois placé à l'extrémité d'une vessie : l'instrument est alors une vesse Le chalumeau peut aussi être à l'extrémité d'un sac en peau, devenant une Cornemuse rudimentaire. |
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Dans le manuscript de
l'Escurial des Cantigas
de Santa Maria, une miniature représente une variante de
chalumeau
a trois corps.
Cet instrument ressemble à ce qu'on appelle en
Sardaigne: LAUNEDDAS. |
Bibliographie
Article: à la découverte des muses médiévales
P.A. Cabiran - L. Dieu
Histoire Medievale n°46 - octobre 2003
Révisé
le 24/02/2007